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Comment je me suis lancée dans une transition écologique ?

Aurélie, fondatrice Eco-Actitude, posant devant un arbre.

Les débuts

Depuis le plus jeune âge je suis sensible à la protection de l'environnement. J'ai commencé une première mission de bénévolat pour le WWF à l'âge de 18 ans et je n'ai jamais arrêté.

Mais pour autant je ne faisais pas attention à ma consommation. J'étais ravie d'avoir une petite voiture même si c'était seulement pour parcourir 3km, j'adorais changer régulièrement ma garde-robe. Je pense que je ne faisais tout simplement pas attention aux effets de ma consommation. J'ai pensé "ce n'est pas moi qui ferait la différence".

Finalement, au fil des ans, à force de me renseigner, je commence à comprendre et à vouloir changer : le continent de plastique, les phénomènes climatiques dus à l'activité humaine, le textile fabriqué à l'autre bout du monde dans des conditions terribles...

J'ai commencé à réduire doucement.

L'évolution

En 2017, à la naissance de mon fils, cela a été un vrai déclic. J'avais peur pour lui, pour sa santé, pour le monde dans lequel il allait vivre.

J'ai commencé le premier pas : fabriquer ma lessive maison. J'ai eu la chance d'avoir trouvé la bonne recette dès le départ et cela m'a motivé à continuer de fabriquer d'autres produits : ménagers, cosmétiques.

Je n'aime pas cuisiner mais je réduis quand même au fur et à mesure le nombre de plats préparés. Je démarre le batchcooking et cuisine le weekend les plats pour la semaine. Cela permet également d'acheter en vrac les quantités nécessaires.

J'essaie de réparer autant que possible dès qu'un appareil tombe en panne. Je suis d'ailleurs fière d'avoir réussi à ouvrir et réparer notre machine à laver quand nous étions à deux doigts de la descendre aux encombrants.

En 2019, je revends ma voiture. Un problème technique m'a démontré que l'on pouvait s'en passer pendant 3 mois, alors pourquoi pas toute l'année ?

En 2023, je démarre mon lombri-composteur d'appartement. Celui que j'ai tant appréhendé de peur d'avoir des odeurs, des moucherons et des lombrics partout sur le sol.

Aujourd'hui nous n'en sommes toujours pas à un bocal de déchets par an comme certains mais chaque jour est un nouveau pas et nous sommes tellement fiers de contribuer à une meilleure santé de notre belle planète.

© photo illustration article : Laura Vandeville